L' Union Sportive Pays de Falaise nous a soutenus dans la préparation de notre périple et nous les en remercions.

"L'échappée belle" est une escapade cycliste de 6 mois, un périple à deux, de la Basse-Normandie à la Baltique, comme une fenêtre ouverte vers l'inconnu pour expérimenter la rencontre, se libérer des contraintes, s'inventer un autre quotidien, vivre au plus près de la nature et dérouler les kilomètres au gré de notre humeur vagabonde, pédaler toujours plus loin, libres.... C'est aussi un blog pour partager avec vous nos émotions, un fil qui nous relie...

lundi 15 avril 2013

Du 8 avril au 14 avril

Szypliszki - Ezéré
 




























 
En passant la frontière Lituanienne à Szypliszki, et en atteignant Kaunas (prononcez Kaonas), la route la plus directe eut été de poursuivre sur Siauliai en direction de Riga en Lettonie. Le temps d'une rencontre improbable avec Nerijus et sa maman qui nous ont rattrapés en voiture pour nous offrir du thé, des chaussettes tricotées maison, des gants fourrés bien chauds et l'appel du grand large a été le plus fort : c'est en suivant tout naturellement la belle vallée paisible de la Nemunas (Niemen), ses villages de maisons traditionnelles et sous l'oeil indifférent des cigognes qui sont de retour, que nous avons atteint la lagune de Courlande formée par le delta du Niemen. A Klaipeda, très agréable ville portuaire, la Baltique n'est pas loin. Mais il faut prendre le bac pour mettre les pieds euh... les roues sur la presqu'île de Neringa. Passées les dunes elle offre ses immenses plages de sable blanc au vent. Nous n'y avons pas trouve de pépites jaunes, les morceaux d'ambre qui les jours de tempête s'échouent sur le littoral. Nous n'y avons pas vu d'élans non plus, qui peuplent, parait-il, la foret derrière les dunes. Nous y avons dialogué avec le soleil, un régal. A Juodkranté, côté lagon, nous avons rencontré la pluie et nous avons battu notre record de vitesse pour faire les 18km du retour.
Le lendemain à Palanga, le Deauville Lituanien, la Baltique était nostalgique et faisait grise mine : nous lui disions au revoir. A bientôt la belle, à Riga vers qui nous filons vent arrière. Notre route croise alors celle de grands oiseaux migrateurs. Nous les avons vu lever le camp vers 9h, s'élever au dessus de la forêt où ils avaient passer la nuit, se mettre en ordre de marche et piquer à tire d'ailes vers le nord en traçant de grands V dans le ciel. J'en conclue que grâce à Bruno je suis bien plus matinale que les oies sauvages !